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Le monde agricole connaît à l’heure actuelle une révolution numérique d’envergure en passe de transformer en profondeur les usages et pratiques du secteur. Cette révolution s’appuie notamment sur les innovations apportées par l’imagerie satellitaire pour se diriger, lentement mais sûrement, vers une agriculture dite de « précision ». Mais de quoi s’agit-il, au juste ?
Apparus dans le domaine agricole il y a maintenant une dizaine d’années, les satellites fournissent des images précises de l’état des cultures. À l’origine, ces images satellitaires étaient principalement utilisées pour la surveillance des cultures ou le contrôle des surfaces. Mais, peu à peu, grâce à la multiplication, au croisement et à l’affinement des données, de nouveaux champs d’application se sont ouverts : aide à la conduite des machines, pilotage de la fertilisation, modulation des apports d’engrais, pour ne citer qu’eux.
L’état de la technologie permet aujourd’hui de fournir des images multi-spectrales d’une très grande résolution. Elles mettent en lumière les différences de croissance de chaque culture au sein d’une même parcelle. C’est « l’analyse intra-parcellaire », autrement dit la prise en compte de l’état réel des cultures à différents stades de la pousse, appuyée sur un rafraîchissement régulier des données toutes les 48 heures maximum.
En croisant données satellitaires et précédent cultural, les développeurs sont aujourd’hui capables de mettre au point des algorithmes très poussés, afin d’aider les agriculteurs à épandre leur azote avec la plus grande précision. C’est tout l’objet de l’outil AtFarm développé par Yara : des cartes d’épandage et de biomasse performantes permettant à l’agriculteur de suivre ses cultures tout en tenant compte de la variabilité des milieux et de l’hétérogénéité de ses parcelles. Si l’on pense à Xarvio, l’outil d’agriculture numérique développé par Bayer, il a quant à lui été conçu pour optimiser l’application de pesticides.
Parallèlement à la télédétection satellitaire, on assiste à l’émergence d’une autre technologie ayant fait son apparition il y a voilà cinq ans : le drone. Celui-ci semble connaître un fort engouement auprès des agriculteurs. Il s’agit en effet d’une excellente solution offrant l’immense avantage de pouvoir s’affranchir des deux principaux obstacles rencontrés jusqu’ici par la cartographie satellitaire : la couverture nuageuse et la rapidité d’actualisation. Les avis des experts demeurent toutefois assez partagés quant à sa pertinence, pointant du doigt des défaillances majeures en termes d’économies d’échelle. D’aucuns lui contesteraient même sa capacité à fournir la totalité des informations requises par une fertilisation azotée complète. Sans doute faut-il voir dans le drone un outil complémentaire du satellite, qui, rappelons-le, reste tout à fait compétitif, pour repérer localement les anomalies d’une parcelle par exemple.
Outil en constante évolution, le satellite ne cesse de faire émerger de nouveaux usages sur la base de ses prises de vues. Fortes sont les attentes en matières d’informations relatives aux paramètres physiques des plantes, à la détection de maladies des cultures voire à la lutte contre les ravageurs. À terme, l’idée est de tendre vers une interopérabilité des solutions existantes afin d’offrir aux agriculteurs une meilleure lisibilité des systèmes ainsi qu’une multiplication du nombre de pixels une information toujours plus précise.
Pour le secteur agricole, le défi est grand. Si l’imagerie satellitaire rencontre un succès grandissant auprès de nombreux agriculteurs, les inquiétudes et résistances demeurent fortes : quid de la confidentialité des données, du coût d’adaptation des machines, de la multiplication du nombre d’interlocuteurs voire de leur légitimité ? Pour que la révolution numérique agricole soit couronnée de succès, les acteurs du secteurs doivent continuer à développer des outils de visualisation encore plus intuitifs sans rogner sur l’expertise agronomique. C’est de cette façon seulement qu’ils pourront développer des nouveaux partenariats entre les fournisseurs d’image et les spécialistes de l’agronomie locale, et ainsi convaincre les agriculteurs de la fiabilité de leur solution.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://www.at.farm/fr/
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