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Agriculture durable
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Effectuer une analyse des sols avant la mise en culture permet de connaître le pH et l’état calcique des sols :
A l’instar d’autres cultures, la betterave est très sensible au pH. Si celui-ci est inférieur à 6,5 (acide), le sol est considéré comme défavorable à la croissance de la culture à cause de problèmes d’assimilation du phosphore, zinc et bore. Ce n’est que lorsque le pH est supérieur que la betterave observe une croissance optimale.
Lié au statut acido-basique, le statut calcique joue également un rôle primordial dans le potentiel de productivité : le calcium assure une bonne stabilité structurale des sols, et aide à prévenir des problèmes sur sols limoneux.
De plus, connaître ces variables est un bon moyen de valoriser les coproduits de sucrerie selon l’état (entretien ou redressement) et le type de sol.
A ne pas négliger donc ! Une analyse du sol antérieure à l’implantation de la culture permet de partir sur des bases saines.
Piloter l’azote est primordial pour plusieurs raisons :
La fertilité des sols français se dégrade, notamment en phosphore et en potassium. L’export par les cultures n’est pas compensé par une fertilisation adaptée. Les doses apportées au champ sont équivalentes à celles des années 1950…
Les analyses de sols vont permettre d’évaluer les réserves du sol disponibles en phosphore et potassium et de sécuriser sa production :
Nous vous conseillons de réaliser l’analyse du reliquat en sortie d’hiver, en tenant compte de l’apport d’automne et de mesurer l’azote organique apporté par les vinasses et éventuellement par les cultures intermédiaires. En fonction des observations faites, un ajustement de l’équilibre en éléments nutritifs du sol peut être nécessaire, via une fertilisation adaptée.
De 2006 à 2011 les quantités de P et de K apportées par la fertilisation minérale s’est maintenu, malgré un léger recul du phosphore. Dès 2001, la tendance de diminution des apports en phosphore et potasse s’est accélérée : les apports en phosphore minéral ont reculé de 65% et ceux en potassium minéral de 23%
Même si l’Institut Technique de la Betterave (ITB) communique sur l’ammonitrate comme meilleure forme d’azote, il représente à peine 10% des engrais azotés utilisés sur la betterave sucrière.
La fertilisation organique est pratiquée sur plus de 50% des surfaces, principalement avec des coproduits de sucreries riches en K2O ; en apport d’automne avant les semis.
Compte tenu de ces observations, quelles sont les formes d’éléments nutritifs les plus adaptées, et quelle est la marge de manœuvre pour réussir sa stratégie de fertilisation ?
En complément d’un apport riche en potasse à l’automne, la forme d’éléments nutritifs la plus adaptée est un apport de NP au semis, avec un phosphore dans une proportion soluble d’eau la plus élevée possible pour faciliter l’absorption par les jeunes racines.
N’oubliez pas, si possible, de réserver 30 unités d’azote sous forme de YaraLiva™ Tropicote™ au stade 4 feuilles, pour valoriser le rendement et la qualité de la culture.
La culture de la betterave sucrière a ses spécificités, une grande sensibilité au pH et à la teneur en azote, ainsi qu’un grand besoin en potassium (absorption de 450 - 600 kg K2O/ha). Avec la suppression des quotas sucriers et une concurrence européenne renforcée, une compréhension et une nutrition optimales sont devenues des points stratégiques pour les agriculteurs français concernés. N’hésitez pas à télécharger notre documentation sur les engrais NP, NK et NPK de Yara, pensé pour couvrir les besoins en éléments majeurs des cultures.
Les inhibiteurs d’uréase existent depuis plus de 25 ans mais on observe depuis quelques temps, un intérêt croissant pour ces produits qui pourrait remédier à certains défauts de l’urée et de la solution azotée. Ces additifs tiennent-ils leurs prommesses ? Dans quelles conditions peuvent-ils être utilisés ? Quel est leur intérêt sur le plan économique ?