-
Solutions cultures
-
-
Qui sommes-nous ?
Agriculture durable
-
La réglementation selon les régions n’autorise pas les apports d’azote minéral avant le 1er ou le 15 février. Il est temps de préparer le 1er apport et il n’est pas inutile de se réinterroger sur les bonnes pratiques.
La stratégie recommandée par Yara est de caler le rythme et l’intensité de la fertilisation minérale sur le cycle d’absorption des cultures. Les céréales à paille ont des besoins limités jusqu’au stade épi à 1 cm et dans la plupart des situations un apport de 40 à 50kg N/ha conviendra. Cet apport limité permettra de nourrir correctement le couvert végétal en place tout en évitant d’immobiliser de l’azote dans la biomasse microbienne du sol car une compétition existe entre la plante et le sol vis-à-vis de la ressource en azote.
De nombreux essais ont montré que l’apport tallage était le moins bien valorisé avec des coefficients d’utilisation de l’azote beaucoup plus faibles que les apports de début montaison et les apports de dernière feuille. Un apport peu efficace mais néanmoins nécessaire pour mettre la culture dans les meilleures conditions pour valoriser les apports suivants.
« L’apport tallage ne fait pas taller » : le nombre de tiges principales donc les talles primaires les plus importantes pour le futur peuplement épis est indépendant de la nutrition azotée mais dépend principalement de la date de semis, du cumul de température et de la longueur du jour. Par contre, une suralimentation azotée en début de cycle aura tendance à faire monter des talles secondaires inutiles qui risqueront de consommer de l’eau et des nutriments sans contribuer à l’élaboration du rendement. Dans le cas de peuplement dense, trop d’azote apporté au tallage entretient des talles secondaires qui ne contribuent pas au rendement et favorisent la verse.
En résumé :
Les céréales d’hiver, afin d’assurer un redémarrage actif de la végétation, doivent disposer des nutriments nécessaires à une période où le sol, encore froid, connait une minéralisation ralentie.
Un apport de nutriments immédiatement disponibles grâce à un apport d’engrais minéral va permettre de palier à l’insuffisance de l’offre du sol :
Dans la limite d’un apport d’azote de 40 à 50 kg N, les gammes YaraBela® et YaraMila® permettent de répondre à toutes les stratégies de fertilisations tout en apportant les nutriments efficaces qui seront absorbés par la culture :
Sur le long terme, investir annuellement dans une fertilisation PK à travers une approche NPK visant à couvrir les exportations des cultures est une stratégie payante qui évite une chute des teneurs en phosphore et potasse, permet de maintenir le potentiel productif et d’éviter le recours à des fumures majorées quand les teneurs ont chutées en dessous des seuils de renforcement à cause d’impasses PK pas toujours bien raisonnées et imposées par les contraintes de trésorerie.
Un des enjeu de la fertilisation du blé repose sur la teneur en protéines. Améliorée depuis quelques années grâce à l'activation de différents leviers, la gestion de la fertilisation pour atteindre la valeur moyenne de 11,5% reste primordiale.