-
Solutions cultures
-
-
Qui sommes-nous ?
Agriculture durable
-
Comme la plupart des agriculteurs français, le raisonnement de la fertilisation est basé sur l’expérience et la pratique courante par culture. Il est pourtant important de considérer un ajustement de la stratégie selon les conditions de l’année et en fonction du stade de développement de la culture.
Pour atteindre ses objectifs de rendement et de qualité, il faut penser à tout, y compris aux engrais de fin de cycle. Ce début d’année est la bonne période pour s’y intéresser et bénéficier des meilleures conditions commerciales, d’anticiper la compatibilité avec votre produit fongicide à l’aide de l’application mobile Yara TankmixIT ou du site internet www.tankmix.com.
A la récolte, le rendement et le taux de protéines vont conditionner le revenu de l’agriculteur.Un trop faible taux de protéines peut entrainer des réfactions et faire chuter le revenu de l’exploitation. Miser sur le potentiel de rendement et tout faire pour le révéler est une stratégie gagnante. La fertilisation est un bon levier pour atteindre ses objectifs, les besoins en NPK mais aussi en soufre et en oligo-éléments doivent être couvert.
Lors de leur croissance, les besoins en soufre des céréales sont normalement satisfaits par l’absorption racinaire, en utilisant un engrais azoté simple ou complexe (NPK) avec du soufre. A partir du stade dernière feuille, les besoins de la plante dépassent souvent sa capacité d’absorption. Elle manque de soufre. Le développement de la plante est tel que mobiliser cet élément par les racines pour les distribuer dans les feuilles et les épis est long. Pour optimiser l’efficacité et parce que le couvert est développé, un apport foliaire est la solution idéale. Celui-ci permet de corriger le déficit en soufre et de rétablir le rapport N/S garant d’une bonne valorisation des éléments en fin de cycle. Mais attention, l’apport foliaire ne remplace en aucun cas les apports au sol, il le complémente, surtout en conditions stressantes.
Ainsi, du stade dernière feuille étalée jusqu’à floraison, l’application d’un engrais foliaire azoté soufré permettra de prolonger la nutrition des grains pour augmenter le rendement et le taux de protéines, notamment grâce à la synergie des éléments (le soufre valorise l’assimilation de l’azote).
En choisissant une stratégie de fractionnement en 2 apports de 5 L/ha aux stades dernière feuille et épiaison, le coût moyen est estimé à 25 €/ha.
Les derniers essais Yara en partenariat avec des distributeurs et des agriculteurs mettent en évidence un gain de rendement d’environ 3.6 quintaux et un gain de protéines de 0.2 pts.
Avec une hypothèse de prix du blé départ ferme à 150€/T, le gain de rendement suffit à couvrir l’investissement (+54€/ha), sans même prendre en compte la prime éventuelle sur la protéine.
Par ailleurs, l’apport foliaire permet une action immédiate et assure une disponibilité de l’azote et du soufre en s’affranchissant des situations où le sol fonctionne mal (sécheresse, excès d’ eau, faible température, peu de minéralisation, etc...). Toutefois, cette disponibilité n’est possible qu’avec un produit formulé (agents mouillants, d’adhésion et de pénétration) garantissant une meilleure absorption et une plus forte résistance au lessivage sur le feuillage. Appliquées à forte dose, certaines formes de produits peuvent provoquer des brûlures et réduire la surface des feuilles. La gamme YaraVita utilise des matières premières de haute qualité afin de minimiser ces risques pour le feuillage.
Ces engrais foliaires sont miscibles avec un grand nombre de fongicides permettant de fractionner les apports d’azote et de soufre tout en limitant le nombre de passages.
Sujet de dimension nationale, la lente érosion des teneurs en protéines des blés français depuis 5 à 6 campagnes a suscité une mobilisation de toute la filière. Ces dernières années nous ont rappelé que le défi de la teneur en protéines nécessite une attention permanente.