-
Solutions cultures
-
-
Qui sommes-nous ?
Agriculture durable
-
Le taux de pommes touchées par des maladies physiologiques de conservation peut varier de 5 à 25 % selon les années, les variétés et les conditions de stockage. La teneur en calcium des fruits est particulièrement à surveiller car une faible teneur peut être à l’origine de plusieurs de ces maladies.
Le calcium assure une meilleure cohésion et adhérence des cellules entre elles. Il est établi que la quantité de calcium nécessaire pour garantir à chaque pomme fermeté, minimum de détérioration au stockage et haut potentiel de conservation est de 5 mg Ca/100 g fruit frais. Et plus un fruit est ferme, plus grande sera sa résistance aux maladies physiologiques de conservation.
Une faible teneur en calcium dans la pomme lors de la récolte est à l’origine d’un nombre important de maladies physiologiques de conservation :
Le calcium est absorbé par les extrémités des racines puis transporté jusqu’au fruit par le xylème. Lorsque le fruit pèse environ 50 g, il contient déjà plus de 50 % de sa quantité totale de calcium. Il est donc essentiel que du calcium ait été appliqué au sol avant ce stade. Dès basculement du fruit, le xylème distribue la plupart du calcium aux feuilles mais plus aux fruits. Dès ce moment, seules des applications foliaires permettent une augmentation des teneurs en calcium des fruits pour limiter l’apparition des maladies physiologiques de conservation.
Il peut être alors judicieux de faire réaliser une analyse de pommes au stade jeune fruit, avant le basculement, pour connaître précisément les teneurs de chaque élément et avoir le temps de redresser ceux qui le nécessitent. C’est notamment l’un des éléments clés du programme Pompilote de Yara.
A noter que l’apport annuel régulier du calcium est fortement recommandé car il garantit une meilleure accumulation du calcium dans les réserves de l’arbre, y compris dans les plus hautes branches, minimisant la survenue de ces maladies physiologiques de conservation, notamment le Bitter Pit, pour les fruits des plus hautes branches.
En 2006, Yara a conduit un essai sur pomme Gala avec un apport de calcium au sol fractionné en deux, 15 jours avant pleine floraison puis en pleine floraison, par rapport à un témoin avec un seul apport avant floraison. Le résultat a été une augmentation de la fermeté des pommes (et du rendement) avec le fractionnement, donc une amélioration de la résistance aux maladies physiologiques de conservation.