Améliorer le bilan environnemental du colza – paroles d’experts

L’ammonitrate arrive largement en tête du classement des engrais minéraux les moins émetteurs de gaz à effet de serre (Ges’tim 2020) et constitue un pilier de la solution « Objectif COOlza » de Yara. « La composante azote d’un colza est l’un des principaux éléments générateurs de gaz à effet de serre » précise Michael Lepelley, directeur marketing et agronomie chez Yara France. « Passer d’une fertilisation minérale à base de solution azotée à l’ammonitrate réduit le montant global des émissions de GES de 15 à 19 %. Ce choix doit être encouragé, et renforcé par des pratiques agronomiques séquestrant du carbone dans les sols. »

La « volatilisation ammoniacale » est un phénomène commun à tous les engrais, organiques ou minéraux. Les pertes d’ammoniac liées à la fertilisation des cultures contribuent à la formation de particules fines qui sont néfastes pour la santé humaine et l’environnement. « Il y a cependant des formes d’azote plus vertueuses que d’autres », précise Marc Lambert, ingénieur agronome chez Yara. « Lorsqu’on privilégie l’ammonitrate plutôt que l’urée ou la solution azotée, on limite très largement la formation des particules fines. »

La solution « Objectif COOlza » de Yara intègre la modulation intra-parcellaire en complément du choix de la forme d’azote. « Il s’agit tout simplement d’apporter la bonne dose au bon endroit, en fonction de l’état de nutrition du colza déterminé à partir de la réflectance de la culture », explique Clémence Sergent, chef de marché Grandes Cultures chez Yara France. En ajustant la fertilisation azotée aux besoins réels de la culture en chaque point de la parcelle, la modulation réduit l’empreinte carbone de - 7 % en kg de CO2eq par tonne de colza.