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L’institut français de la vigne et du vin préconise une analyse chimique du sol tous les 8 ans et une analyse de la teneur en matière organique tous les 4 ans.
Un diagnostic foliaire régulier est également nécessaire, en particulier dans un contexte climatique atypique ou lors d’une évolution de la conduite viticole. Elle doit aussi s’accompagner d’un diagnostic visuel, car certains symptômes visuels de carence ou de toxicité peuvent apparaitre au vignoble (installez notre application Yara CheckIT pour réaliser ce diagnostic). L’expertise du viticulteur est donc primordiale pour interpréter ces symptômes et identifier d’éventuels désordres nutritionnels.
Le niveau de nutrition de la vigne établie est très bien renseigné par les analyses foliaires. Partant de ce constat, la prise de décision quant à l’apport ou non d’un fertilisant peut être assistée via ce type de diagnostic. De plus, il permet d’identifier une carence avant l’apparition de symptômes visuels. Cependant, il est capital de respecter les protocoles de prélèvement, et de s’appuyer sur des références solides et surtout, locales.
Feuille de vigne en bonne santé (Anke Kwast – YARA Germany)
L’analyse foliaire peut être réalisée à différents stades, et via deux types de stratégie en fonction des attentes et des objectifs du viticulteur :
Afin de prélever un échantillon représentatif, indispensable pour obtenir une analyse et une interprétation précise, il faut prendre certaines précautions :
Toujours prélever les feuilles entières à l’opposé de la première grappe, en partant de la base du sarment fructifère. Il faudra environ 20 à 50 feuilles pour constituer l’échantillon, et mieux vaut prélever ces feuilles sur différents pieds, représentatifs de la parcelle. Dans tous les cas, il faut éviter de prélever les échantillons sur des ceps atteints de maladies ou venant de subir un traitement foliaire ou phytosanitaire, car les résultats peuvent être affectés.
Il faudra ensuite envoyer l’échantillon le plus vite possible au laboratoire, ou le conserver au frais si nécessaire. De plus, il est primordial de renseigner le cépage, le stade et la date de prélèvement. Grâce à cette méthode, l’interprétation reflètera correctement l’état de nutrition de la parcelle analysée.
Suite à l’envoi des échantillons, le viticulteur reçoit un rapport d’analyse indiquant les carences ou les toxicités détectées, puis quelques recommandations, et propositions d’actions (« revoir le plan de fumure » ou « élément prioritaire : traitement conseillé » …) en fonction des quantités de nutriments présents dans les tissus.
Ce type d’analyse facilite grandement la prise de décision au vignoble, et permet d’atteindre ses objectifs, qu’ils soient plutôt orientés quantité ou qualité. De plus, dans un contexte où l’environnement est au centre du système de culture, il parait logique d’utiliser les outils de précision à disposition afin de piloter les apports d’engrais et de produits foliaires.