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Comment définir un outil agricole, sinon comme un système qui crée de la valeur pour l’agriculteur en l’aidant à améliorer ses rendements et la qualité de ses récoltes, et qui simplifie son travail au quotidien, lui permettant de dégager plus de temps pour piloter son exploitation ? Si cette définition est correcte, alors les logiciels et les applications sont des outils agricoles à part entière !
Charles Guénard, Cédric Lambert et Pierre Haurigot sont agriculteurs. Charles exploite 175 hectares de céréales et de betteraves dans la Somme, Cédric, récemment installé dans la région d’Angers, produit des semences sur 40 ha, des plantes médicinales sur 7 ha, des porte-greffes d’arbres fruitiers sur 5 ha et 7 ha de blé pour les rotations. Pierre cultive du maïs sur 60 ha dans le Béarn.
Depuis leur installation, ils utilisent un système de gestion de l’exploitation et un ou plusieurs logiciels d’aide à la décision.
Charles Guénard utilise Farmstar pour piloter la fertilisation azotée de ses céréales et Atlas pour prévenir les risques de maladie du blé. Ces outils l’aident à améliorer les rendements et la qualité de ses récoltes, explique Charles : « l’outil d’aide à la fertilisation azotée m’a permis d’atteindre le potentiel maximum dans mes parcelles et d’homogénéiser la qualité de grain sur l’ensemble de la ferme. Avec l’outil d’alerte maladie, je peux me concentrer exclusivement sur les parcelles à risques. Avec eux, je suis vraiment plus serein, conforté dans mes choix. J’ai gagné en efficacité, j’ai homogénéisé mes rendements et ma qualité de produit fini livré à la coopérative ; ce qui m’évite d’avoir une réfaction parce que je n’aurais pas mis assez d’azote. Mon investissement – temps et argent – est donc vraiment rentabilisé ».
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Ils utilisent Atland ou Ekylibre pour gérer leur exploitation. Ces applications facilitent la réflexion technico-économique, puisque toutes les informations pertinentes sont accessibles au même endroit, estime Pierre Haurigot. « Je connais mes coûts de production et mes stocks d’engrais, de semences et de produits phytosanitaires. Ainsi je suis sûr de ne jamais me retrouver en situation de manque ni de surplus. J’établis facilement mes plans prévisionnels : itinéraires culturaux, chiffre d’affaires, approvisionnements. Dès lors je peux améliorer ma rentabilité en jouant sur mes achats et mes parcelles ».
Ces logiciels sont ainsi rapidement devenus mes outils de gestion de la traçabilité, comme l’explique Cédric : « quand je rentre une semence, elle est tout de suite enregistrée, et dès qu’elle est semée je sais dans quelle parcelle, et elle est automatiquement sortie de mon stock ; en plus toutes les interventions qui sont faites dessus sont enregistrées ». Informations d’autant plus importantes pour Cédric qui doit, en tant que multiplicateur, respecter certains cahiers des charges et le prouver lors d’audits.
C’est aussi avec son logiciel de gestion d’exploitation que Charles Guénard a mesuré la diminution de 30 % des applications qu’il réalise en utilisant ses outils aide à la décision, qui lui évitent, notamment, d’épandre de l’azote en surplus, là où la parcelle n’en a pas besoin.
L’aide apportée au respect de la réglementation est également un élément important. « Grâce à mon logiciel, je suis « carré » avec elle. Les erreurs de doses ne sont pas possibles, des alertes nous disent ce que nous pouvons faire ou pas » explique Charles Guénard. « Avec mon logiciel, je m’oblige à être à jour dans les saisies de mon cahier de culture et dans mon registre phyto. Il contient une base de données des produits phytosanitaires, je sais donc immédiatement si les mélanges que je fais sont autorisés ou pas sur mes cultures », ajoute Pierre Haurigot.
Certains logiciels établissent les plans de fumure azotée en tenant compte, naturellement, de la réglementation et des zones vulnérables. Par exemple, Charles Guénard renseigne les variétés qu’il sème, ses objectifs de rendements et des critères propres à chaque parcelle ; puis son logiciel calcule les doses d’azote de chaque apport. Dans ce cas l’application n’améliore pas les rendements, elle détermine les bons paramètres pour les atteindre …
Elles leur font gagner du temps de bureau, ce qui leur permet soit de passer plus de temps dans les champs, car leur « métier de base c’est produire, c’est planter ! » dit Cédric, soit de se reposer un peu plus ...
Elles créent de la valeur environnementale en aidant à réduire les doses d’intrants et en évitant les surplus, et de la valeur sociétale en aidant les agriculteurs à répondre aux demandes de transparence et d’information des consommateurs finaux en leurs fournissant des données fiables témoignant des améliorations réalisées dans les exploitations.
Enfin, ces nouveaux outils numériques apportent aussi une valeur économique, puisqu’ils aident les exploitants à améliorer leur rentabilité grâce à des informations précises sur leurs coûts de production. Cédric s’est, par exemple, séparé d’un tracteur, d’un fourgon et d’une bineuse après avoir constaté que ces matériels ne faisaient pas suffisamment d’heures sur l’exploitation.
Auteur : Emmanuel Diner, du magazine Agriculture-connectée
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