Un maximum d'amidon pour la production de bioéthanol

Lorsque le blé est destiné à la production de biocarburants, le rendement d'éthanol devient l'objectif principal des cultures. Le choix variétal est crucial, les types de blé tendres ayant tendance à produire de meilleurs rendements d'éthanol. Il est important de ne pas retarder la récolte : en effet, une fois que les grains dépassent le stade de la germination dans les épis, les enzymes entament la décomposition de l'amidon.

L'azote est le nutriment qui influe le plus directement sur la teneur en amidon des grains. Une forte teneur en éthanol est inversement liée au niveau d'azote contenu dans le grain. En d'autres termes, un faible taux d'azote (ou de protéines) des grains indique une forte teneur en amidon, et donc un fort potentiel de rendement de bioéthanol par tonne de grains.

Si les cultures de blé sont spécifiquement destinées à la production d'éthanol, alors les pratiques de gestion des nutriments doivent être ajustées en conséquence. L'azote doit être appliqué aux stades précoces de la saison de croissance. Les applications tardives doivent être évitées, car elles augmentent la teneur en protéines des grains.

Graphique : faible taux de protéines favorise production éthanol

La teneur en protéines des blés 

La fertilisation du blé

Un des enjeu de la fertilisation du blé repose sur la teneur en protéines. Améliorée depuis quelques années grâce à l'activation de différents leviers, la gestion de la fertilisation pour atteindre la valeur moyenne de 11,5% reste primordiale. 

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