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L'azote est un minéral essentiel à la croissance des plantes, à plus forte raison dans le cas du colza, composé de grandes plantes feuillues, gourmandes en azote. Le rôle de celui-ci consiste essentiellement à optimiser la taille du couvert et, du même coup, à intercepter la lumière par la culture, ce qui contribue à maximiser le rendement. Toute carence prématurée en azote freine la croissance et réduit le rendement à travers de faibles indices foliaires et une durée de végétation réduite.
La teneur en huile d'une culture de colza dépend de la quantité de graines par siliques, du nombre de siliques par plante et de plantes par surface. Afin d'obtenir une récolte de bonne qualité contenant la quantité d'huile souhaitée, il est nécessaire de maximiser l'activité photosynthétique.
L'azote possède une fonction cruciale : il est présent dans la chlorophylle, dans les chromosomes et dans les enzymes. Il est présent dans d'innombrables composés, ce qui explique son rôle central dans la croissance et le développement. Toute carence prématurée en azote freine la croissance et réduit le rendement à travers de faibles indices foliaires et une durée de végétation réduite.
Lors de la croissance initiale au cours de la phase de rosette, l'apport en azote influe sur la capacité de la plante à accumuler de l'azote dans la racine pivotante et les feuilles, l'azote étant le plus souvent remobilisé pendant la croissance ultérieure.
L'activité photosynthétique représente la source de la croissance de la plante via l'assimilation de CO2 et l'absorption de l'énergie solaire. Par rapport au traitement de contrôle sans apport supplémentaire d'azote, la photosynthèse d'une parcelle fertilisée est en partie supérieure et dure plus longtemps. Elle offre donc plus de temps pour produire un bon rendement.
L'azote joue un rôle à la fois important et varié dans la résistance contre les maladies. On estime généralement que des taux élevés d'azote augmentent leur incidence, alors qu'une nutrition azotée optimale les éradique. Cela résulte soit des mécanismes de résistance, à travers la formation des diverses protéines et enzymes nécessaires à la fois à la croissance de la plante et à la résistance aux maladies, soit d’une tolérance accrue. En effet, les plantes à la croissance vive poussent plus vite que ne surviennent les effets négatifs de certaines maladies.
Si la culture est carencée en azote, les plantes seront rabougries et les feuilles âgées deviendront plus pâles ou jauniront car l'azote se déplace rapidement dans les plantes. Si le couvert du champ est clairsemé, les tiges seront plus minces et les ramifications réduites. La floraison diminue, les périodes de floraison et de maturation sont raccourcies. Ceci pénalise également le nombre de siliques et la taille des graines, ce qui nuit considérablement au rendement.
Une carence en azote réduit non seulement le rendement final, mais aussi la teneur en protéines de la plante. À l'inverse, l'excès d'azote entraîne une baisse de qualité, une faible teneur en huile et l'augmentation des glucosinolates, surtout si le soufre n'est pas limitant.
Le colza absorbe la majeure partie de l'azote sous forme de nitrate. Dans des conditions contrôlées, les formes d'urée et d'ammonium, par rapport au nitrate ou au nitrate d'ammonium, entraînent une efficacité moindre de l'azote ainsi qu’une réduction de la croissance des racines et des parties aériennes de, respectivement, 75 % et 50 %.