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Pour parvenir à concrétiser ses ambitions, l’UE doit nouer des partenariats avec les agriculteurs et la chaîne de valeur agroalimentaire dans son ensemble, en vue d’amorcer des changements à grande échelle. Cela passe par une collaboration entre tous les acteurs de la chaîne alimentaire.
Yara contribuera à la mise en œuvre de la stratégie "De la ferme à la fourchette" en aidant les agriculteurs à adopter des pratiques durables et efficaces reposant sur des outils numériques et une agriculture de précision, tout en assurant la rentabilité des exploitations.
L’Union européenne (UE) s’est engagée dans une initiative ambitieuse en adoptant le Pacte vert pour l’Europe. Afin de faire face aux défis du changement climatique et de la dégradation de l’environnement, « l’Europe a besoin d’une nouvelle stratégie de croissance qui transforme l’Union en une économie moderne, compétitive et efficace dans l’utilisation des ressources, dont les émissions nettes de gaz à effet de serre seront devenues nulles en 2050, où la croissance est dissociée de l’utilisation des ressources, où personne ni aucun endroit ne sont laissés de côté ».
Le secteur agricole et la chaîne de valeur agroalimentaire joueront un rôle essentiel pour aider l’UE à atteindre son objectif et à devenir le premier continent neutre sur le plan climatique, d’autant que les agriculteurs sont les gardiens de la terre – en 2016, les exploitations agricoles utilisaient 39 % de la superficie totale de l’UE pour la production agricole.
Les engrais fournissent aux cultures les nutriments dont elles ont besoin pour croître. Mais en quantités excessives, les nutriments peuvent aussi polluer l’air, le sol et l’eau. La stratégie "de la ferme à la fourchette" a donc pour objectif ambitieux de réduire les pertes de nutriments de 50 % d’ici 2030.
Les agriculteurs peuvent limiter les pertes de nutriments en misant sur une utilisation plus efficace des nutriments – car il s’agit des deux faces d’une même pièce. Chez Yara, nous sommes à même de les aider à gagner en efficacité dans ce domaine, grâce à nos connaissances agronomiques et notre gamme de solutions inégalées. De leur côté, les agriculteurs peuvent s’appuyer sur des outils alliant agriculture numérique et agriculture de précision et adopter des pratiques optimales de gestion des nutriments, qui consistent à utiliser la bonne dose de bon engrais au bon moment et au bon endroit.
De fait, les meilleures pratiques et solutions existantes permettent déjà aux agriculteurs européens :
Cet exemple suppose que les engrais minéraux soient produits à l’aide de la meilleure technologie disponible et porte sur les principales cultures (par exemple, les céréales) cultivées dans les principaux pays de l’UE.
Tout comme la stratégie "De la ferme à la fourchette", Yara souhaite assurer la fertilité des sols à long terme, puisque la santé des sols est vitale pour des cultures robustes et une agriculture durable. Si les pertes de nutriments inhérentes à la récolte ne sont pas compensées, la santé des sols déclinera et pourra entraîner une dégradation des sols.
L’emploi de quantités adéquates de biomasse organique et de nutriments nécessaires – sous forme d’engrais organiques ou minéraux – stimule la croissance des cultures et améliore la teneur en matière organique des sols ainsi que la séquestration du carbone dans les sols. Yara contribue à améliorer la santé des sols à différents niveaux :
Le lancement récent de l’Agoro Carbon Alliance témoigne de l’engagement de Yara en faveur de la séquestration du carbone. Mettant à profit les connaissances agronomiques inégalées de Yara, cette initiative permet aux agriculteurs de générer des revenus supplémentaires et d’agir pour le climat en produisant des cultures certifiées écologiques ou donnant droit à des crédits carbone. En parallèle, la Commission européenne prévoit de lancer cette année une initiative de stockage du carbone dans les sols agricoles.
Aider les systèmes alimentaires européens à atténuer le changement climatique et à s’y adapter est un aspect essentiel des initiatives De la ferme à la table et Un pacte vert pour l’Europe. De notre côté, nous nous efforçons de réduire l’empreinte carbone des engrais, aussi bien pendant la production que sur le terrain.
Grâce à la technologie de réduction de l’oxyde nitreux (N2O) que nous avons mise en place, les engrais à base de nitrate que nous produisons ont une empreinte carbone considérablement plus faible que celle des produits qui n’utilisent pas cette technologie. Les produits Yara à base de nitrate ont ainsi une empreinte carbone 50 % à 60 % inférieure* par rapport aux moyennes régionales disponibles (c’est-à-dire en Russie, en Chine, en Amérique, en Océanie, au Moyen-Orient et en Afrique).
Chez Yara, nous investissons également dans l’ammoniac et l’hydrogène verts dans le but de proposer des engrais sans carbone, ce qui contribuerait largement à réduire encore davantage l’empreinte climatique de l’agriculture. En pratique, nous travaillons en partenariat avec Lantmännen, une coopérative agricole suédoise, pour décarboner la chaîne alimentaire en introduisant des engrais qui ne dépendent pas des énergies fossiles. Nous collaborons également avec Statkraft et Aker Horizons pour lancer le premier projet européen d’ammoniac vert à grande échelle en Norvège, soutenir l’économie de l’hydrogène et accélérer la transition vers les énergies vertes.
Grâce à notre expertise et à nos solutions, nous aidons aussi les agriculteurs à s’adapter au climat en favorisant la santé des cultures et en compensant les conditions de stress, qui deviennent de plus en plus fréquentes en raison du changement climatique. Par exemple, nous avons développé une gamme de biostimulants qui renforcent la résilience des plantes face au changement climatique.
Le Pacte vert pour l’Europe met en avant la nécessité d’étendre et de promouvoir des modèles d’économie circulaire et a pour objectif ambitieux de porter la part des terres de l’UE cultivées en agriculture biologique à 25 % d’ici 2030. Chez Yara, nous sommes convaincus que l’économie circulaire va révolutionner l’agriculture, ce qui impliquera un changement dans toute l’industrie alimentaire.
Grâce à nos partenariats stratégiques avec des entreprises agroalimentaires et de gestion des déchets comme Veolia et à nos connaissances en nutrition des cultures, nous œuvrons pour trouver des moyens optimaux de recycler les nutriments qui seraient autrement gaspillés, puis de les transformer afin de produire des engrais organiques.
Dans cet esprit, nous avons lancé deux engrais organiques à base de sous-produits végétaux et animaux en réponse aux besoins de l’agriculture biologique. Approuvés pour le segment des céréales biologiques en Finlande, ils présentent chacun une teneur élevée en azote pouvant atteindre 10 %.
Nous avons également commercialisé en Espagne un produit fabriqué à partir de sous-produits de poisson et de guano. Ciblant principalement les vignobles, ce produit devrait prochainement être lancé sur le marché italien. Enfin, nous continuons à travailler avec les agriculteurs de nos centres de recherche à Hanninghof, en Allemagne, et Kotkaniemi, en Finlande, pour développer de nouvelles offres biologiques.
L’une des initiatives phares du Pacte vert pour l’Europe – zéro pollution d’ici 2050 – consiste à diminuer la pollution de l’air, de l’eau et des sols à des niveaux qui ne sont plus considérés comme nocifs pour la santé et les écosystèmes naturels et qui respectent les limites de notre planète, pour créer ainsi un environnement sans substances toxiques.
En choisissant une forme d’azote différente, les agriculteurs sont à même de limiter dès le départ les émissions d’ammoniac résultant de l’utilisation d’engrais azotés minéraux, qui peuvent nuire considérablement à la qualité de l’air. Dans ce contexte, le remplacement de tous les engrais à base d’urée par des produits à base de nitrate d’ammonium pourrait éviter 63 % des pertes totales d’ammoniac liées à l’utilisation d’engrais en Europe. Cela contribuerait non seulement à réduire les pertes de nutriments (sous forme d’ammoniac), mais aussi à assainir l’air en Europe.
La protection et l’amélioration de la qualité de l’eau ainsi que la réduction de la pression sur les ressources en eau figurent également au rang des objectifs de la stratégie De la ferme à la table. EASYFEED est une solution plug-and-play innovante en cours de développement chez Yara qui permet aux agriculteurs de se lancer plus facilement et de manière plus rentable dans la fertigation.
La fertigation combine engrais et irrigation pour optimiser l’utilisation de l’eau et des engrais, tout en réduisant les émissions de carbone. Dans le cadre d’un essai que nous avons mené en collaboration avec des partenaires des secteurs de la chaîne alimentaire et des systèmes d’irrigation, nous avons démontré que la fertigation permettait d’obtenir des résultats impressionnants pour cultiver des pommes de terre : réduction de 31 % de la consommation d’eau, réduction de 36 % de l’équivalent CO2 par tonne, augmentation de 20 % des rendements et augmentation de 10,5 % des bénéfices (après coûts d’investissement DRIP).
Cela montre comment Yara peut contribuer à une utilisation plus efficace de l’eau et de la nutrition en Europe, ce qui est particulièrement important autour de la Méditerranée, où le réchauffement est 20 % plus rapide que la moyenne mondiale, et où les réserves d’eau douce pourraient chuter de 15 % dans les prochaines décennies.
En utilisant la fertigation (engrais + irrigation), les agriculteurs peuvent améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’eau et des engrais, tout en augmentant les rendements et les bénéfices et en réduisant leur empreinte carbone. En Europe, la fertigation est particulièrement importante autour de la Méditerranée, où le réchauffement est 20 % plus rapide que la moyenne mondiale, et où les réserves d’eau douce pourraient chuter de 15 % dans les prochaines décennies.
de réduction de la consommation d’eau par tonne de récolte
de CO2 en moins par tonne de récolte
de rendements supplémentaires
de bénéfices supplémentaires (après coûts d’investissement DRIP)