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Prairie
La teneur moyenne en soufre de l’herbe est d’environ 2-3g/kg de MS (0,2 %) et 3-5 g/kg de MS (0,3-0,5 %) dans un mélange trèfle-légumineuses. L’application de soufre a un effet sur les rendements, la synthèse des acides aminés et la valeur énergétique du ray-grass. Dans les légumineuses, il est essentiel à la fixation de l’azote de l’air et il a un effet direct sur la productivité du pâturage.
Depuis les années quatre-vingt, le dépôt de soufre dû à la pollution industrielle a fortement chuté et doit être compensé par une fertilisation adaptée. Une partie du soufre peut être apportée par le purin et le fumier, mais les niveaux sont très faibles. La forme sulfate est celle couramment apportée, en association avec du N, du P et/ou du K dans des engrais minéraux.
Les essais menés par Yara confirment une augmentation du rendement en réponse à une augmentation de la quantité de soufre apportée, pour différentes dates de coupe et types de sol. Des apports de soufre à la première et à la deuxième coupe sont ceux donnant les meilleurs résultats.
Graphique 1 : Soufre - rendement (essai réalisé en Irlande)
Les apports de soufre augmentent la proportion d’azote total dans l’herbe présent sous forme de N-protéines, ce qui fait baisser la teneur en nitrates et en azote aminé libre et améliore aussi la valeur énergétique du fourrage. L’herbe est également plus digeste quand elle a prélevé une quantité suffisante de soufre.
Chez les ruminants, le soufre est important pour la synthèse par les micro-organismes des acides aminés contenant du soufre. Les symptômes de carence en soufre chez bétail sont, entre autres, une réduction du poids vif et/ou de la production de lait.
Asie et Oceanie